Les différents frais relatifs à l’achat immobilier

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Lors de l’achat d’un bien immobilier, il existe certaines démarches à accomplir. Vous devez notamment déposer une offre pour que la maison qui vous intéresse ne soit pas vendue à un autre acquéreur. Cependant, avant de procéder à cette étape, prenez le temps de bien estimer votre budget en amont pour éviter de finir chaque mois dans le rouge.

Au cours de votre estimation, il convient de considérer les dépenses liées à votre acquisition. En effet, en dehors du prix d’achat du logement, vous allez devoir payer d’autres frais. Découvrez-les dans cet article.

Les frais d’agence

Il est conseillé de faire appel à une agence immobilière lorsque vous avez le projet d’acheter une maison. En plus de sécuriser la transaction, elle peut vous aider à choisir le bien qui vous convient. Ce qui n’est pas une tâche facile, notamment si vous effectuez vos recherches dans une région aussi grande que l’Île-de-France. Avec l’aide de l’agence, vous avez toutes vos chances, par exemple, d’être mis en relation avec un promoteur pour bénéficier d’un logement neuf au cœur d’un programme yvelines.

Grâce à elle, vous trouverez plus rapidement le logement qui correspond à vos critères de sélection et à votre budget. Bien évidemment, son service a un coût. En général, les frais d’agence représentent 1 à 7% du prix d’achat et dépendent de l’organisme ainsi que de la prestation fournie.

Les frais d’acquisition (frais de notaire)

Les frais d’acquisition, aussi appelés frais de notaire, sont à votre charge. Ils s’ajoutent au coût total de votre achat et correspondent à environ 8% de celui-ci. Et ce, que vous comptiez utiliser le bien acquis comme résidence principale ou à d’autres fins.

Dans tous les cas, la partie la plus importante des frais d’acquisition sert à payer les droits de mutation. Ils sont également connus sous l’appellation de taxe de publicité foncière ou droit d’enregistrement. Le notaire ne fait que les collecter et les reverser au Trésor Public.

Par ailleurs, les frais d’acquisition sont soumis à une tarification obligatoire. Celle-ci reste inchangée, quel que soit le lieu d’établissement du notaire en charge de la vente. La variation de ces frais dépend donc du montant de l’achat. Concernant la rémunération du notaire ou émoluments, elle est calculée à partir d’un tarif proportionnel au prix d’achat.

Sachez que si vous achetez un logement neuf, les frais d’acquisition peuvent être réduits de l’ordre de 2 à 3%.

Les taxes liées au logement

Le notaire s’occupe de répartir les frais liés au bien vendu. Pour la taxe foncière en particulier, elle est répartie entre le vendeur et l’acheteur, au prorata de l’occupation. En pratique, le vendeur supporte le montant dû entre le 1er janvier de l’année d’achat et le jour de l’achat. En revanche, l’acheteur s’acquitte du montant de la taxe foncière dû entre le jour de l’achat et le 31 décembre. Quant à la taxe d’habitation, elle reste à la charge du vendeur pour l’année en cours. 

En fait, les montants de ces impôts locaux peuvent varier significativement d’une municipalité à l’autre. Donc, pour anticiper les mauvaises surprises, pensez à réclamer la feuille d’imposition au vendeur.

Le coût du crédit immobilier

En décidant de devenir propriétaire, vous avez sûrement déjà analysé les différentes possibilités pour financer l’achat du bien. Sachez que la majorité des acheteurs contractent un crédit auprès d’une banque.

Comme vous le savez, en plus du capital emprunté, vous devez payer quelques frais annexes, dont les intérêts. Pour les réduire, pensez à faire jouer la concurrence afin d’obtenir le taux le plus bas. Notez également que plus votre apport personnel est élevé, plus votre banquier sera enclin à vous proposer un taux attractif.

En plus des intérêts du crédit, vous devrez vous acquitter des frais de dossier. La banque peut aussi exiger le paiement de frais de garantie pour se protéger contre d’éventuels impayés (hypothèque, caution bancaire…). Il faudra également souscrire une assurance emprunteur. Elle vous permet, en fait, d’être assuré en cas d’incident (décès, invalidité, perte d’emploi…). L’assurance prendra alors le relais pour le paiement de vos mensualités.

Les charges de copropriété

Il n’est pas rare que le bien convoité soit un appartement. Dans ce cas, il va falloir ajouter à vos dépenses les charges de copropriété et les frais d’entretien. Toujours pour éviter les mauvaises surprises, demandez à consulter les procès-verbaux des trois dernières assemblées générales.

Fiez-vous au carnet d’entretien de l’immeuble. Ainsi, vous aurez un aperçu sur les travaux votés, réalisés, rejetés ou en négociation. Ces renseignements vont vous permettre d’inclure les éventuels frais supplémentaires dans votre plan de financement.

Par ailleurs, les charges de copropriété sont dues au gestionnaire de l’immeuble à leur date d’exigibilité. Cependant, l’acte de vente peut en convenir autrement dans ses clauses.

Les frais annexes

Il existe quelques frais annexes relatifs à votre achat immobilier. Les dépenses de déménagement font partie des plus significatives. En effet, vous devez recourir au service d’un déménageur pour déplacer vos affaires de votre ancien logement à votre nouvelle maison.

Ce qui peut engendrer différents frais (transport, manutention, installation…). Or, leur montant peut varier selon la formule de votre choix. En tout cas, faites jouer la concurrence pour profiter d’un tarif de déménagement avantageux.

Grâce à cet article, vous avez pu découvrir les différents frais relatifs à l’achat immobilier. Certains sont fixes, pour d’autres, vous pouvez obtenir une réduction en fonction du prestataire.