Avant de mettre en location ou vendre un bien immobilier, les propriétaires sont soumis à diverses démarches obligatoires. Depuis quelques années, ils doivent impérativement réaliser un diagnostic de performance énergétique dès la signature du bail ou la promesse de vente. Il s’agit d’un examen préalable qui permet de renseigner l’acheteur ou le locataire sur l’état et la consommation énergétique du logement.
Qu’est-ce que le diagnostic de performance énergétique (DPE) ?
Dans le cadre de la vente ou d’une mise en location d’un bien immobilier, la réglementation française oblige les propriétaires à créer un dossier de diagnostic technique (DTT). En réalité, il s’agit d’un rapport qui atteste l’état du bâtiment. Il regroupe les bilans des différents examens effectués par des diagnostiqueurs certifiés. Ce document a pour objectif d’informer tout acheteur ou locataire sur les éléments qui peuvent présenter des risques pour sa santé ou sa sécurité. Le DPE figure d’ailleurs parmi les démarches obligatoires depuis quelques années.
D’après son nom, le DPE a pour utilité de renseigner sur les performances énergétiques du bien à vendre ou à louer. Ainsi, il indique la quantité d’énergie consommée par un logement.
Les résultats du DPE sont valables pendant 10 ans et doivent comprendre certaines mentions obligatoires, comme les types d’équipements installés dans l’habitation et leur fréquence d’utilisation. On peut éventuellement y trouver des conseils pour diminuer la consommation énergétique dans la maison.
Cette démarche doit être réalisée par un professionnel certifié, tel qu’un expert diagnostic immobilier DPE. Le rapport d’examen doit également contenir plusieurs notions plus ou moins complexes.
Comment se déroule le diagnostic de performance énergétique ?
Le DPE concerne tous les bâtiments établis sur le sol français, quelle que soit leur date de construction. Seuls les monuments historiques font exception à la règle. Le rapport du diagnostic doit comprendre plusieurs parties essentielles, dont la consommation énergétique dans la propriété. Celle-ci est calculée en fonction des types d’équipements utilisés dans l’habitation. Elle est exprimée à la fois en kilowattheures et en euros.
Sur une échelle de A à G, le diagnostiqueur notera ensuite l’émission de gaz à effet de serre. La note attribuée permet de renseigner les futurs occupants sur les risques qu’ils encourent en emménageant dans le logement. Puis, la troisième partie décrit les différentes configurations du bâtiment, et notamment celles qui peuvent influer sur sa performance énergétique. On parle bien sûr de son exposition au soleil, des matériaux qui composent les murs ainsi que la qualité isolants et des menuiseries.
Enfin, le dernier point sera réservé aux conseils. Selon les résultats du diagnostic, le diagnostiqueur pourra conseiller l’acquéreur ou le locataire sur les bonnes pratiques permettant d’économiser de l’énergie. Il détaillera aussi les travaux qu’il est possible de réaliser pour améliorer le confort intérieur de l’habitation. Pour donner une idée de prix, il y joindra préalablement un devis.