Le HSCF sur le sujet des dettes françaises

Les emprunts se sont multipliés ces deux dernières années sur le sol français de par la faiblesse des taux d’intérêt identifiée, notamment à l’emprunt immobilier. Pourtant, cette situation expose les ménages à un fort endettement et les risques élevés de découverts financiers. De plus, les banques sont aussi interpellées par le Haut Conseil de Stabilité Financière pour cette situation qui est apparemment défavorable. En effet, dans ces circonstances, cet organisme se charge de la surveillance des institutions financières dans leur activité. Dans son exercice, il applique des dispositifs stricts si besoin en sont, mais sa mission se limite pour l’instant à l’accompagnement.

Le HCSF et les mesures de sécurité strictes à l’encontre des banques

 

Les conditions deviennent de plus en plus favorables pour les consommateurs potentiels qui sollicitent les banques à l’emprunt immobilier. Pourtant, cette situation favorable est vue d’un autre angle par la HCSF qui craint des répercussions négatives aussi bien pour les institutions financières que pour les clients potentiels. L’entité, qui est chargée de veiller au bon fonctionnement du système, met en garde les établissements fournisseurs de crédit concernant les dangers représentés par un volume trop important d’encours.

Cette entité se charge de la surveillance des banques. Elle veille ainsi au bon fonctionnement de ce système pour que les fournisseurs de crédit se limitent à un certain moment afin d’éviter les dangers que peut entrainer ce laisser-aller. En effet, la présence d’un volume important d’encours au niveau des banques est mauvais présage. Bien que le maintien des taux bas arrange les emprunteurs immobiliers et que ces attributions de crédit se voient ainsi multiplier, la HCSF se doit pourtant de s’y interposer à un certain stade. Toutefois, le rachat de crédit est une alternative proposée par les banques pour prévenir les risques de surendettement.

Le HCSF au vu des endettements importants des ménages qui est sur le point de s’aggraver risque le pire. Les marges bénéficiaires des banques tendent en effet à s’abaisser à cause de ces taux bas. La HCSF se tient ainsi comme régulateur financier de ces organismes de rachat de crédit afin qu’ils puissent anticiper à leur tour les risques liés à ce phénomène qui met les banques à une exposition très risquée.

Suivant les circonstances, le HCSF est en droit de lever certaines mesures, à l’instar d’un taux de coussin contracyclique aux banques systémiques afin de préserver l’ensemble du secteur. Pour nos banques, juin dernier était la période où un taux de 0,25 % a été appliqué pour ce « matelas de sécurité ».

D’autre part, les ménages doivent prendre soin d’eux quant à la contraction d’un prêt immobilier afin d’anticiper les endettements importants. Outre un calcul au préalable de la mensualité à prendre en charge, ils doivent également avoir un reste à vivre suffisant de leur revenu.

L’augmentation des encours et l’allongement des durées de prêt

Concrètement, le volume des crédits accordés aprogressé de +5,5 % sur un an. Cette hausse est essentiellement alimentée par les emprunts immobiliers qui bénéficient d’un meilleur taux au plancher grâce à la politique de la Banque centrale européenne (BCE).

Le volume des crédits a nettement augmenté. Le nombre de prêts accordés à hauteur de +5,5% sur un an démontre cette affirmation. Les emprunts immobiliers sont le plus à renforcer cette hausse. Ils sont prisés par leur taux au plancher appliqué suivant la politique de la Banque Centrale européenne. La moyenne est de 1,43 % et les prêts ont augmenté depuis. L’Observatoire du crédit logement, annonce également un allongement de la durée des prêts de plus de 18 mois depuis 2014.

Le HCSF se doit de renforcer sa vigilance compte tenu de cette situation. Il envisage entre autres la hausse de ces taux qui est la source du problème. Les conditions pour obtenir un financement peuvent également être revues et incluront également plus de contraignantes que d’habitude.