Les réglementations en vigueur exigent la présence d’un ascenseur ou au moins un élévateur dans les bâtiments collectifs. Ces exigences varient par rapport au handicap de la personne à mobilité réduite.
Pourquoi faut-il des ascenseurs pour les personnes handicapées ?
Si posséder un ascenseur handicapé fut autrefois une option pour les hôtels et les grands immeubles, elle devient actuellement une obligation. L’effectif est un facteur déterminant pour les ERP. La présence d’un ascenseur est obligatoire lorsque l’effectif avoisine les 50 personnes circulant aux étages supérieurs et inférieurs. Dans le cas où certaines prestations ne sont pas à la charge du rez-de-chaussée, la présence d’ascenseur devient obligatoire pour un établissement accueillant moins de 50 personnes.
La majorité des bâtiments collectifs actuelle doivent comporter un ascenseur pour les personnes à mobilité réduite. De plus, l’article R111-5 contenu dans le Code régissant la construction et l’habitation exige la présence d’un élévateur dans les bâtiments d’habitation collectifs ayant plus de trois étages. Cette réglementation s’applique tant aux immeubles récents qu’aux vieux bâtiments. La présence d’un ascenseur reste dans certains cas une option facultative pour un immeuble comportant plus de 15 logements. Dans ce genre de situation, la loi réclame la conception d’une installation ultérieure pour un élévateur. Cette rénovation n’entache en rien la structure ainsi que les circulations déjà existantes. Toutefois, les exigences restent variantes pour chaque cas de bâtiment.
Quelles sont les exigences pour un ascenseur destiné aux personnes en fauteuil roulant ?
Pour que les PMR soient à leur aise, il existe des normes régissant la construction de l’ascenseur. Une largeur minimum de 0,80 m est requise pour les portes afin de permettre une accessibilité du fauteuil dans l’ascenseur. La cabine, par contre, doit avoir une profondeur moyenne de 1,40 m ainsi qu’une largeur minimum de 1,10 m. En effet, elle doit donner le meilleur confort à la personne handicapée, mais aussi la possibilité pour qu’elle puisse être accompagnée. Il ne faut pas que les boutons de commande soient situés au-dessus de 1,3 m du sol afin qu’ils puissent être facilement accessibles. Pour une meilleure précaution, il est aussi recommandé de ne pas installer l’ascenseur en face d’un escalier. Les réglementations requièrent également une précision d’arrêt de +/- 0,01 m. En effet, une certaine distance par rapport au sol du palier doit être respectée pour que la personne handicapée puisse sortir de l’ascenseur sans problème.
Comment sont les ascenseurs pour les personnes ayant des troubles auditifs ou visuels ?
Les exigences sont beaucoup plus sévères dans le cas des bâtiments pouvant accueillir des personnes avec des défaillances visuelles ou auditives. Les propriétaires doivent concevoir un sol différent pour la cabine d’ascenseur et le palier. De plus, l’arrivée de la personne handicapée dans la cabine doit être suivie d’un bip sonore. Tous ces indicateurs doivent pouvoir permettre au handicapé d’entrer dans l’ascenseur. Il faut aussi mettre des inscriptions en braille à côté des touches et notamment mettre un point tactile sur la touche 5