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L’importance du mémoire technique dans une réponse à un marché public

Le mémoire technique est le principal document que l’on doit mettre à la disposition de l’organisme public afin de valoriser notre offre. En effet, c’est dans ce document que l’on va donner la réponse à l’appel d’offre en présentant les services de notre entreprise ainsi que les moyens que l’on dispose pour exécuter le marché.

En d’autres termes, il s’agit donc d’une sorte de CV de l’entreprise qui va mettre en évidence la qualité technique de cette dernière par rapports aux autres entreprises concurrentes. Il y a lieu de noter que le mémoire technique est un document obligatoire qui doit être communiqué au pouvoir adjudicateur avant la date limite de souscription.

La rédaction d’une note méthodologique

Appelé également mémoire justificatif ou note méthodologique, le mémoire technique est un dossier unique qui est propre à chaque société. Justement, il n’existe pas de mémoire-type que l’on peut copier-coller à chaque fois.
Il convient de rédiger un nouveau mémoire technique pour répondre à un nouvel appel d’offre. Donc, concernant le fond et la forme, un mémoire technique doit contenir toutes les informations qui peuvent valoriser l’entreprise tout en donnant des réponses aux exigences et aux attentes de l’acheteur.

De surcroît, ces réponses doivent être précises, claires et conformes au Cahier des Clauses Techniques Particulières ou CCTP. Et parmi les principaux éléments qui doivent figurer dans ce document, il y a lieu de citer : le profil général de la société, le contexte et les objectifs du marché, le déroulement de la prestation, la démarche qualité, les indicateurs et les procédures de suivi, l’évaluation de la mission, les références et enfin les divers documents.

La confidentialité des informations contenues dans le mémoire justificatif

Si tels sont les points à soulever lors de la rédaction mémoire technique, il est à noter que les informations qu’il contient sont trop importantes et doivent impérativement rester confidentielles. De toute façon, un mémoire technique est soumis au secret industriel et commercial et il n’est pas du tout communicable.

Cependant, cette règle exclut les entreprises non retenues par l’acheteur qui peuvent jouir du principe de la transparence dans les marchés publics et qui ont le droit de savoir les causes du rejet de leur offre. Et par la même occasion, le pouvoir adjudicateur doit aussi leur justifier les particularités de l’attributaire.

Comment juger l’efficacité d’un mémoire technique ?

Par ailleurs, quelques signes peuvent nous aider à évaluer nous-même la qualité de notre mémoire. Tout d’abord, l’acheteur attribue normalement une bonne note à un bon mémoire. De ce fait, si on n’obtient jamais une meilleure note technique, il est mieux de revoir ce qui ne va pas.

Ensuite, il faut toujours essayer de donner le plus de détails possibles tout en évitant de rédiger un court mémoire technique. Ainsi donc, il faut au moins un document de plus de 20 pages pour figurer parmi les meilleures entreprises. L’autre manière aussi de nous juger est de nous comparer aux autres entreprises concurrentes et d’en faire des déductions.

Effectivement, il arrive parfois qu’une entreprise qui propose une offre plus chère que la nôtre soit retenue car elle a utilisée de meilleures argumentations. Et il en va de même aussi si l’on n’adapte pas notre mémoire aux attentes de l’acheteur.

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